Je ne crois pas que l'on puisse dire que l'on passe d'un droit formel à un droit réel. Le droit existe et il est utilisé même si, j'en conviens, il ne l'est pas par suffisamment de personnes. Rappelons que la loi date de 2014, qu'elle a commencé à être appliquée en 2015, et que les premiers CPF ont été ouverts en 2016, c'est-à-dire il n'y a pas si longtemps. La montée en puissance du dispositif montre que le droit est réel.
J'ai moi-même déposé des amendements à cet article qui pose des problèmes car il supprime des dispositifs comme le CIF et prévoit une monétarisation qui, à mon avis, n'est pas une bonne solution. Le CIF fonctionnait très bien même s'il n'était utilisé que par 500 000 personnes par an. Au moins, à l'issue de leur formation, ces personnes trouvaient une solution : un emploi dans une autre entreprise ou une promotion à l'intérieur de la leur. Nous sommes inquiets quant au devenir du CIF.
Sans aller jusqu'à approuver la suppression de l'article, je vais m'abstenir sur ces amendements.