Il y a deux sujets différents. L'un est de savoir si changer la sémantique change quelque chose : je pense que ça ne change rien.
En revanche, vous pointez un sujet très important : aujourd'hui, la vitesse moyenne de rénovation d'un diplôme ou d'un titre est de cinq ans. Le temps de se rendre compte du problème, de rénover le titre et que les premières cohortes sortent, cela prend en gros dix ans : on est sûr d'être en retard, avec la vitesse d'évolution des métiers. Face à cela, il existe deux leviers. Le premier : nous voulons donner aux branches professionnelles, de façon paritaire, un rôle de co-construction des diplômes. Le second, c'est un système qui permette d'inscrire les formations émergentes dans un répertoire ou inventaire. C'est a priori d'ordre réglementaire.