Je vais répondre, mais je voudrais d'abord dire à Mme Célia de Lavergne que nous sommes d''accord. J'ai exactement voulu dire ce qu'elle a dit peut-être mieux que moi. Uber est l'organisation d'un service réalisé avec des biens de l'économie réelle : un taxi, c'est un chauffeur qui dispose d'une voiture. Uber ne possède pas le taxi et n'emploie pas le chauffeur. Sa force est d'arriver sur une chaîne de valeur, de gens qui travaillent avec une voiture et un chauffeur, et de leur offrir l'accès au client, moyennant 20 % ou 25 % de commission sur le prix de la course.
Je suis d'accord avec vous, Madame la députée : si les taxis avaient bien exercé leur activité, Uber n'aurait pas pu entrer sur le marché, parce que le service qu'offre Uber est un service considéré par le client comme meilleur sans supplément de prix, voire même à un prix moindre que l'offre des taxis sans Uber. Il convient donc de modifier l'organisation même des acteurs historiques et ne pas se résigner simplement à ce qui serait évitable.