Si, pour rénover votre appartement, vous passez par un service de Google, lequel facture 20 % aux artisans qui travailleront chez vous – ce ne sera pas Google qui travaillera chez vous mais bien des artisans français – et que ces 20 % constituent un flux financier qui ne passe pas par la France, vous vous trouvez exactement dans la situation que vous craignez.
Nous n'en sommes pas là, mais il n'y aucune raison que cela ne puisse pas se trouver aussi dans le monde du bâtiment. Le moteur est là. Je le répète : le moteur est l'insatisfaction des clients et le manque de productivité. Ces deux conditions doivent être remplies, parce qu'en l'absence de gains potentiels de productivité, les Google et autres Uber tueront les acteurs actuels. Or il ne faut évidemment pas les tuer. Il faut les obliger à s'améliorer.