Intervention de Boris Vallaud

Réunion du mardi 29 mai 2018 à 16h25
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Il faut préciser que les partenaires sociaux n'étaient pas demandeurs de la négociation sur ce sujet : c'est la feuille de route qui a posé le principe de la suppression du CIF. Ils n'ont eu à négocier que sur les modalités de son remplacement et non sur le principe – ils y sont d'ailleurs presque tous opposés.

Je partage l'interrogation de M. Pierre Dharréville concernant le bien-fondé de la suppression du CIF au bénéfice d'un CPF de transition. Cela déstabilise tout l'édifice pour mettre en place – en tout cas avant que nous n'examinions le prochain amendement du Gouvernement –, un dispositif que le Conseil d'État a qualifié d'usine à gaz. Pourtant, le CIF fonctionnait, le FONGECIF manquait de moyens, mais il fonctionnait, et le travail effectué dans les régions par les OPCA et les organismes paritaires agréés au titre du congé individuel de formation (OPACIF) portait ses fruits. Nous ne comprenons pas le sens de ce qui est proposé.

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