Ma prise de parole concerne la question évoquée précédemment par mes collègues députés, relative à l'intérêt des utilisateurs, des usagers, ou des clients. Je le vois directement en tant que bailleur social, depuis cinq ans. Sur l'ensemble de notre parc de logements, nous avons lancé un grand programme, après une enquête auprès des locataires, pour savoir s'ils acceptaient de payer le supplément de loyer nécessaire à la réalisation de travaux. Une majorité de 75 % a voté favorablement, et les travaux ont été réalisés. Ce sont effectivement les premiers bénéficiaires, puisqu'ils profitent d'économies d'énergie, à hauteur de 20 % de gaz ou d'électricité.
Nous avons également travaillé sur la globalité des systèmes d'économie d'eau. Mais pour certains bâtiments, notamment dans les centres anciens, nous sommes confrontés à la difficulté des réglementations, qui nous empêchent d'utiliser certaines fenêtres isolantes, ou certains produits isolants extérieurs, et interdisent les panneaux photovoltaïques sur les toits. Cela devient un peu compliqué à certains moments, notamment lorsque la population constate que certains habitants ne peuvent pas bénéficier des mêmes réductions de consommation d'énergie que dans d'autres résidences.