Je ne peux qu'abonder en faveur de l'analyse du cycle de vie et des méthodes d'analyse permettant de comparer, notamment les émissions carbone d'un matériau, de sa production jusqu'à son ultime recyclage. Cet outil permet d'avoir une approche totalement agnostique par rapport aux différentes filières, qu'il s'agisse des filières béton, biosourcées ou métal. Cette démarche correspond à la philosophie de base du CSTB, qui se refuse à faire un choix entre telle et telle filière, souhaitant au contraire donner, aux uns et aux autres, la capacité à choisir les matériaux qui leur paraissent les plus pertinents, et à les comparer entre eux. Les matériaux biosourcés ont souffert d'un sous-investissement scientifique et réglementaire, mais, au vu des derniers travaux, ce retard est en passe d'être rattrapé.