Les représentations ont la vie dure. Vous prenez, madame la ministre, l'exemple d'un jeune dont les parents ne sauraient pas ce qu'est l'apprentissage, « quand ils sont au chômage ». Vous auriez pu dire « quand ils sont cadres supérieurs », car je ne pense pas que les cadres supérieurs aient une connaissance plus fine de l'apprentissage que les chômeurs. On voit bien de quel côté vous renvoyez l'apprentissage. Ce n'est pas que pour les métiers du bâtiment, que pour les enfants de chômeurs. Il faut être vigilant à ce sujet, car, avec nos représentations, nous tirons l'apprentissage de ce côté-là et ne le valorisons pas.