La mobilité à l'international, a fortiori en Europe, est bien sûr très importante. Vous l'avez dit, madame la ministre : les jeunes en reviennent complètement transformés. En revanche, chaque fois qu'on a voulu organiser des départs, cette organisation fut très lourde. La première chose à faire est de convaincre l'employeur, soumis à des contraintes, de laisser partir son apprenti. Il y a plusieurs freins à lever et il faut faire preuve de pédagogie, y compris auprès des jeunes qui ont parfois des blocages psychologiques – quand ce ne sont pas leurs parents qui en ont. Une fois qu'on réussit à les convaincre de partir, ils le font et nous reviennent complètement épanouis.