Que les résultats ne soient pas atteints, les chiffres sont là.
Le problème auquel nous sommes confrontés – il s'agit essentiellement d'une problématique de politique publique – c'est que la réalisation de rénovations en grand nombre oblige quasiment à passer par des mécanismes automatiques ou semi- automatiques, du type crédit d'impôt, ce qui implique l'absence d'évaluation préalable de la pertinence des projets de rénovation. L'évaluation préalable est, d'une part, incompatible avec le mécanisme du crédit d'impôt, et, d'autre part, très consommatrice en termes de ressources d'administration publique.
Sinon, il faut engager des actions très ciblées, comme cela se pratique en général pour les logements qualifiés de « passoires énergétiques », pour des personnes en situation de précarité énergétique. Dans ce cas, le résultat est certain et la décision n'est pas automatique, mais les coûts d'ingénierie sont beaucoup plus élevés.