Plus de six bénéficiaires sur dix d'une période de professionnalisation appartiennent aux catégories socio-professionnelles ouvriers et employés. La suppression des périodes de professionnalisation risque de se faire au détriment de l'évolution professionnelle et du maintien dans l'emploi de ces salariés, les moins qualifiés.
Il est donc proposé de prolonger le dispositif existant jusqu'à la fin de l'année 2019, afin d'assurer le financement des périodes intégrées dans les plans de formation pour 2018 et d'aménager une période de transition qui laissera aux entreprises les moyens d'adapter leur politique de professionnalisation. Il faut éviter que la suppression brutale des périodes de professionnalisation déstabilise les modalités de formation du personnel de certaines entreprises.