Nous sommes les premiers à reconnaître qu'une évolution est nécessaire. Mais là, vous libéralisez à tout vent, au point que, si les branches n'ont plus les moyens, des formations disparaîtront alors même qu'elles pourraient répondre à un besoin, sur le moyen et le long terme, à l'échelle régionale. C'est un véritable problème ! Vous supprimez l'instance de régulation ou, disons-le plus précisément, vous la reconcentrez au niveau de France compétences. Ce faisant, vous êtes, certes, fidèles au projet de la « Macronie », mais vous éloignez les prises de décision du terrain. Nous avons là un véritable différend, de nature politique. Nous considérons, quant à nous, que certaines décisions doivent être prises au plus près du terrain et que, même lorsqu'on libéralise, l'État protecteur et régulateur doit être préservé non seulement à l'échelle nationale, mais aussi à celle des régions. En fait, vous êtes en train de détricoter la décentralisation, qui a été un processus continu. C'est bien dommage, et pour les régions, que nous ne défendons pas plus que cela, et pour notre pays.