Nous comprenons bien que France compétences sera un établissement public administratif – il s'agit donc bien d'une recentralisation. Nous avons moins bien compris comment, madame la rapporteure, cette recentralisation permettrait la concertation avec les territoires, étant donné l'affaiblissement du rôle des régions et des élus. D'autre part, France compétences sera doté de compétences énormes, en matière de régulation des formations mais également en matière budgétaire, puisqu'il sera chargé de la péréquation entre les territoires. En fonction de quels critères ? En s'appuyant sur quelle connaissance des territoires ? Ce mastodonte remet le tripartisme en question, car il possède un immense pouvoir de redistribution tandis que les territoires sont déconnectés.