Depuis quelques années, la politique de sortie du diesel au niveau local – on le voit à Paris avec Anne Hidalgo – ou national a porté ses fruits. Les Français nous ont écoutés et sont sortis du diesel Or, les voitures à essence produisent certes moins de particules fines mais aussi 20 % d'émission de CO2 en plus par rapport au diesel à puissance équivalente. C'est ce qui explique cette augmentation : on a une hausse du CO2 depuis dix ans car c'est la première fois que l'on a une véritable hausse de la part des voitures essence dans la vente des véhicules neufs. On lutte d'un côté contre les polluants – particules fines, oxydes d'azote, etc. – mais cela engendre de ce fait une augmentation de la production de CO2. Il faut réfléchir : à long terme, on a une obligation de lutter contre le CO2, les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique, avec un objectif à 2050, mais dans l'immédiat il faut lutter contre les particules fines et les oxydes d'azote. Il ne faut pas oublier que les nuages que l'on voit au-dessus de Paris et de la région parisienne sont constitués par ces particules fines, très nocives pour la santé.