Votre objectif est donc d'augmenter le nombre d'apprentis en France et de faire tomber des sécurités qui protègent jusqu'ici nos jeunes, soi-disant pour faciliter leur embauche. Par ailleurs, vous avez décidé d'entamer la régionalisation de l'apprentissage. Au sein du groupe La France insoumise, nous pensons l'inverse : la formation de nos jeunes doit être soumise au contrôle de l'État, parce qu'ils sont l'avenir de notre nation, qu'il incombe à l'État de planifier les besoins et les activités futures de notre pays, et que nos jeunes ne doivent pas être assignés à résidence dans une région.
Je l'affirme avec détermination : un apprenti n'est pas un salarié comme un autre. C'est un jeune en formation. Il ne doit pas être contraint aux mêmes conditions de travail qu'un employé lambda ; il doit être davantage protégé, tant en raison de son âge que de l'obligation de formation qui s'ajoute à son travail.
Deuxièmement, vous avez décidé d'aborder la question de la formation professionnelle. Dans votre vision, la formation professionnelle sert à permettre aux travailleurs de s'adapter à l'économie et au marché du travail. Vous faites fausse route : l'économie doit s'adapter aux besoins de notre pays. Aujourd'hui plus qu'hier, c'est un impératif.
Le changement climatique s'accélère, sous la pression d'une économie dérégulée et autonome des décisions souveraines des pays. Nous pensons que la France a une grande responsabilité : prendre l'avant-poste de la lutte pour la préservation de la vie humaine en harmonie avec la nature.