Il ne suffit pas de répéter la nécessité d'investir dans le capital humain : il faut aller jusqu'au bout de cette démarche. Il faut respecter les métiers, respecter l'ouvrage, respecter l'oeuvre. C'est pour cette raison qu'il faudrait engager une révolution en ouvrant un nouveau champ de la Sécurité sociale : la sécurité d'emploi ou de formation, qui permettrait à chacun, à chacune, sans perte de revenus, de passer de l'emploi à la formation et vice versa, sans s'arrêter sur la case chômage, en permettant de dépasser ce marché du travail inopérant et de modifier les rapports sociaux eux-mêmes, en attachant de véritables droits collectifs à la personne.
Il y avait donc de la place pour une véritable ambition sur le sujet qui nous occupe et l'existant comportait, en germe, des choses positives. Or, ce ne sont pas celles que vous confortez.