S'agissant des risques psycho-sociaux et des maladies chroniques évolutives, notre réseau a, vis-à-vis des autres acteurs, la volonté qui lui est dictée par le ministère, à savoir celle de faire ressortir la valeur ajoutée comparative de notre action.
Nous intervenons ainsi, à chaque fois, dans une perspective de complémentarité et de subsidiarité. Vu les moyens qui sont les nôtres, il n'est pas utile de nous intéresser à des champs déjà investis par les acteurs de la prévention. Si nous évoquons l'approche par les risques, ce n'est certes pas pour la mettre en cause, mais pour rappeler que l'Inspection du travail et d'autres acteurs la prennent déjà en compte.
Quand l'ANACT a été créée, en 1973, c'était justement pour prendre en compte d'autres aspects, dans une vision plus globale. Elle est vue comme un organisme venant en appui documentaire et méthodologique aux entreprises. C'est sur ce plan-là que notre apport peut être le plus important. À l'occasion du repositionnement du réseau de ces dernières années, notre politique éditoriale a tendu à éviter les ouvrages fondamentaux, également publiés par des universitaires ou par l'INRS, au profit de formats plus directement exploitables par les entreprises, tels que « Dix questions sur un sujet ».