Si vous connaissez un organisme qui se satisfait de son budget, surtout en période de réduction budgétaire, dites-le moi… (Sourires.)
Pendant très longtemps, l'ANACT était beaucoup plus en prise avec la demande qui lui était adressée. C'est toujours le cas aujourd'hui mais nous essayons d'être davantage dans la construction d'actions en partenariat plutôt que simplement le réceptacle d'une demande, car le propre de celle-ci est d'être myope sur ses problèmes. Nous recevons beaucoup de demandes concernant les risques psychosociaux et le burn-out mais nous répondons aux demandeurs que nous n'avons pas vocation à intervenir pour résoudre ces problèmes dès lors que des opérateurs du champ concurrentiel proposent une offre de qualité. Notre travail est de faire de la recherche-développement, d'expérimenter l'innovation et, ensuite, de la diffuser. Nous avons en ce moment beaucoup de demandes en provenance du secteur public, en particulier du secteur hospitalier. Nous avons l'habitude de dire aux entreprises que la manière dont elles conduisent leurs transformations détermine à plus long terme les conditions de travail en leur sein. Or, la manière dont les transformations s'opèrent dans le secteur public ne permet pas toujours de concilier à long terme la qualité du service rendu et la préservation de la santé des agents. Nous essayons de développer d'autres manières de procéder à ces transformations, notamment dans le secteur hospitalier.