Rien sur la levée du verrou de Bercy, seul véritable moyen de lutter contre la corruption financière : vous n'en avez pas voulu.
Il contient des dispositions sur les collaborateurs des ministres et des élus. Il s'agit sans doute là du seul passage à peu près réussi dans ces deux textes. Sa rédaction a fait l'objet d'un réel travail partagé. À l'arrivée, le cadre proposé semble adapté aux situations légales, morales et humaines correspondant aux standards modernes. Il n'en demeure pas moins que vous avez refusé avec obstination toutes nos propositions sur le statut des collaborateurs d'élus ; là encore, c'est un écueil du texte et cela restera gravé dans le marbre.
Il contient des dispositions sur la prévention des conflits d'intérêts, mais celles-ci sont tellement circonscrites dans leur périmètre qu'elles ne résoudront sans doute pas grand-chose : rien en effet sur les hauts fonctionnaires, rien sur les conflits d'intérêts public-public. Là encore, vous décevez – et décevez beaucoup – , avec pour toile de fond votre renoncement sur le cumul des activités de conseil avec l'exercice d'un mandat parlementaire, dont vous aviez pourtant fait un leitmotiv de campagne…