Beaucoup de facteurs expliquent ces différences. Il y a d'abord les professeurs, car tous n'ont pas les mêmes spécialités. Il y a aussi les cultures propres aux facultés de médecine. Par exemple, à Toulouse, à Angers et à Lille, la santé au travail est ancrée depuis longtemps. À Paris, l'accent est davantage mis sur la toxicologie et la statistique. Dans certaines régions, la situation est catastrophique : les internes sont obligés de se faire cours eux-mêmes. L'ANIMT a d'ailleurs envoyé des courriers aux universités pour les alerter. Il y a même des régions où il n'y a pas d'enseignants alors même qu'il y a des postes d'internes. C'est le cas des Antilles ou de Montpellier. Enfin, dans certaines régions, les enseignants sont relativement nombreux mais il n'y a pas de postes supplémentaires d'internes ouverts. Autant de décisions que nous avons du mal à comprendre.