Intervention de Mélissa Ménétrier

Réunion du jeudi 12 avril 2018 à 13h00
Commission d'enquête sur les maladies et pathologies professionnelles dans l'industrie risques chimiques, psychosociaux ou physiques et les moyens à déployer pour leur élimination

Mélissa Ménétrier, secrétaire générale adjointe du syndicat national des professionnels de la santé au travail (SNPST) :

Beaucoup de facteurs expliquent ces différences. Il y a d'abord les professeurs, car tous n'ont pas les mêmes spécialités. Il y a aussi les cultures propres aux facultés de médecine. Par exemple, à Toulouse, à Angers et à Lille, la santé au travail est ancrée depuis longtemps. À Paris, l'accent est davantage mis sur la toxicologie et la statistique. Dans certaines régions, la situation est catastrophique : les internes sont obligés de se faire cours eux-mêmes. L'ANIMT a d'ailleurs envoyé des courriers aux universités pour les alerter. Il y a même des régions où il n'y a pas d'enseignants alors même qu'il y a des postes d'internes. C'est le cas des Antilles ou de Montpellier. Enfin, dans certaines régions, les enseignants sont relativement nombreux mais il n'y a pas de postes supplémentaires d'internes ouverts. Autant de décisions que nous avons du mal à comprendre.

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