Je vous remercie.
Je suis élu d'un territoire où le sujet de l'amiante a un écho tout à fait particulier, de nombreuses victimes ayant souvent bien du mal à faire reconnaître leur maladie. Or c'est justement parce que c'est la raison sociale des entreprises sous-traitantes qui est prise en compte, qu'il n'est pas toujours facile pour les salariés de faire reconnaître qu'ils ont été exposés à des risques lors d'une mission chez un donneur d'ordres.
J'aimerais justement connaître votre sentiment concernant la sous-traitance. Nous avons été interpellés sur la manière dont un certain nombre de grands donneurs d'ordres externalisent des risques – parfois les plus importants.
Bien entendu, la question de la réparation fait partie des sujets que nous aborderons, mais notre fil conducteur est bien la prévention – et donc l'élimination des maladies qui peuvent l'être par des mesures de prévention. Car il existe, dans l'industrie, des postes de travail qui sont producteurs de maladies – potentiellement ou par expérience. Comment agir sur ces postes ? Comment établir une traçabilité qui permette, non seulement la réparation, mais également d'intervenir sur les postes ?