Nous sommes conscients, au MEDEF, de la difficulté du sujet : la coactivité est une question très sensible.
Les pétroliers avaient mis en place le référentiel MASE et l'industrie chimique un autre référentiel. En vue d'une simplification, les entreprises ont décidé de disposer du même référentiel, le MASE-UIC. Ce référentiel couvre désormais près de 5 000 entreprises, de tous les secteurs, de toutes les tailles – plus de 50 % d'entre elles ont moins de 10 salariés.
La sinistralité des entreprises – accidents avec arrêt de travail et accidents sans arrêt – est un très bon indicateur d'efficacité. Et nous additionnons les chiffres des donneurs d'ordres et des sous-traitants de façon à avoir une vision intégrée du risque. Une entreprise qui a été habilitée quatre fois trois ans par une société d'audit, dans le cadre du référentiel MASE-UIC, a un taux de fréquence des accidents avec arrêt deux fois moindre que celui d'une entreprise qui commence la démarche. La tendance est identique pour les accidents sans arrêt et pour le taux de gravité.
Nous suivons tout cela de très près, puisque 4 000 entreprises, soit 400 000 salariés, sont concernées.