Je souhaiterais moi aussi rebondir sur les propos de notre collègue Vigier, mais en tant que membre de la commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes de l'Assemblée nationale, puisque celle-ci s'est dotée de cet organe non pas pour remplacer, mais pour compléter le rôle du rapporteur spécial, dont les pouvoirs de contrôle sur place et sur pièces ne doivent pas être remis en cause, ainsi que l'a redit notre rapporteur général. L'intervention de notre collègue me conduit à me demander si, dans le sens que nous souhaitons donner à notre action et à la transparence de nos travaux, pour redonner à tous les concitoyens confiance dans leurs institutions, il ne serait pas intéressant de s'interroger sur l'apport – en méthodologie scientifique, en contrôle et en évaluation de la politique publique – de la Cour des comptes, qui nous aide par ses notes d'exécution budgétaire sur tous les autres rapports sauf celui dévolu à nos institutions. Aussi, monsieur le ministre, je souhaitais vous interroger sur la pertinence que vous pourriez voir à l'intervention de la Cour des comptes sur ce rapport, pour nous aider à avoir une analyse et une évaluation de l'ensemble des politiques publiques, y compris celle de nos institutions.