Je voudrais au nom du groupe La République en Marche saluer les travaux des rapporteurs, et la réponse du ministre, qui me permet de passer le début de mon intervention qui portait sur l'attractivité du métier d'enseignant, les plafonds d'emplois et l'évolution de la masse salariale, puisque le ministre a déjà répondu.
J'en viens directement à mon deuxième point qui fait écho aux recommandations de la Cour des comptes en faveur de l'introduction d'indicateurs de coût par élève aux différents niveaux de formation, dans les programmes et dès la présentation stratégique de la mission. En croisant cette recommandation avec la recommandation n° 6, encourageant à renseigner les indicateurs, particulièrement ceux relatifs à la priorité donnée à l'acquisition, par les élèves, des connaissances et compétences du socle commun, on peut évaluer de manière plus pertinente l'utilisation des crédits de cette mission Enseignement scolaire.
Ainsi, les indicateurs de coût par élève devraient être plus facilement disponibles, et être mis en balance avec les progrès accomplis par les élèves. Au lieu de se contenter simplement d'une lecture budgétaire, l'idée est de favoriser une évaluation de la pertinence des politiques publiques ; c'est ce qui sous-tend ces commissions d'évaluation des politiques publiques.
Pour aller plus loin, quelle pourrait être la place réservée à l'évaluation de leurs progrès et à l'atteinte d'objectifs par les élèves eux-mêmes ? Et comment cela pourrait se traduire au sein des travaux tels que les nôtres ?