J'ai le plaisir de poser la deuxième question de mon groupe, monsieur le ministre, elle portera sur le passé, le présent et le futur, selon la formule désormais consacrée.
Le passé : considérant que les budgets du CEC n'ont pas été utilisés, imaginez-vous les maintenir et les basculer sur les années futures, sachant que la plateforme opérationnelle n'est pas encore fonctionnelle ?
Le présent : à quel point peut-on améliorer l'évaluation de l'application de la clause d'impact jeunesse ? La mise en oeuvre de cette clause fait l'objet d'un rapport remis au Conseil d'orientation des politiques de jeunesse (COJ) – j'y vois un très bel outil pour mener une politique ambitieuse et plus globale.
Pour le futur, dans le cadre d'une société de l'engagement, et d'une société dans laquelle le mécénat joue pleinement son rôle, comment envisagez-vous les articulations entre les différents programmes qui permettent de mener une politique de la jeunesse très forte ? Cette question dépasse le cadre de l'exercice budgétaire. Il faudrait valoriser le service civique, les scouts, le volontariat, l'éducation populaire. Il y a là énormément de richesses, de trésors ; comment pourrions-nous les mettre en lumière ? Car ils servent cette société de l'engagement, qui permet d'avoir une République plus forte, inclusive pour tout le monde.
Pardonnez cette intervention en dehors de l'exercice d'évaluation budgétaire, que j'assume pleinement ! (Sourires.)