À la lecture du rapport de la Cour des comptes, les parlementaires peuvent parfaitement concevoir et comprendre que l'exécution budgétaire soit tendue. Après tout, ce n'est peut-être pas un défaut puisqu'il n'y a ni excès dans les prévisions, ni retrait. Je m'inquiète davantage de l'insincérité budgétaire dénoncée par la Cour de comptes. Il n'est pas acceptable, ni pour vous, ministres de la République, ni pour nous élus de la nation, d'entendre encore de telles observations.
Ma question porte sur les AESH et les assistants d'éducation. Monsieur le ministre, vous avez annoncé, à plusieurs reprises, vouloir ancrer ces missions dans la pérennité. Les contrats aidés ne sont pas synonymes de sous-rémunération : ils sont souvent aussi mal payés que les contractuels, pas plus, pas moins. En revanche, ils ne sont pas pérennes et sont très instables. Aujourd'hui, l'essentiel de ces contrats ne sont pas inclus dans les plafonds d'emplois. Quel est votre objectif ? Les inclure ? Créer un plafond d'emplois spécial ? En tout cas, si vous voulez passer des paroles aux actes, il faudra que cela se traduise par leur intégration dans les plafonds d'emplois.