Nous avons bien compris que ce projet de loi souhaite valoriser l'autonomie du salarié, son esprit d'initiative, son sens des responsabilités pour monter en compétences. Ce texte serait un outil d'émancipation, avez-vous déclaré.
Pour poursuivre la logique jusqu'au bout, nous vous proposons de réintroduire la possibilité de suivre certaines – les formations CléA, celles prévues par un accord collectif ainsi que celles mobilisant l'abondement de l'employeur prévu en cas d'absence de progression depuis six ans – sans l'accord de l'employeur, même si elles sont suivies sur tout ou partie du temps de travail.
Il est paradoxal de vouloir faire du CPF un outil d'émancipation du salarié tout en supprimant le caractère opposable du compte dans des circonstances pourtant légitimes.