L'aspiration, c'est mieux que rien. Nous y reviendrons. Il y aura toujours 40 000 personnes qui adhéreront dans le nouveau système, mais il faut comprendre que l'aspiration à obtenir une qualification et une certification est beaucoup plus grande. Or actuellement le CIF est le seul moyen de le faire.
En créant le CPF en euros, nous permettons à un très grand nombre de personnes de suivre des formations longues et qualifiantes auxquelles elles n'ont pas accès aujourd'hui, parce que l'employeur n'y a pas intérêt quand son entreprise n'en a pas besoin, ou parce que cet employeur manque de moyens financiers et que ces formations longues n'entrent pas dans le système du CIF. Dans le cadre du CIF, on refuse aujourd'hui la moitié des dossiers, alors que, sur le plan financier, deux tiers des formations pourront entrer demain dans le CPF.