Intervention de Gilles Lurton

Séance en hémicycle du mercredi 13 juin 2018 à 21h30
Liberté de choisir son avenir professionnel — Après l'article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

En pratique, les candidats à la validation des acquis de l'expérience sont confrontés à des délais de réponse longs alors même que l'étape de recevabilité est formelle et simple. Il s'agit en effet de vérifier le lien, même partiel, entre une expérience et le contenu d'un diplôme. Actuellement, en cas d'absence de réponse du certificateur dans un délai de deux mois, la demande de recevabilité est considérée comme acceptée. Ces deux mois d'attente découragent souvent des candidats de poursuivre un parcours de validation des acquis de l'expérience, et les empêchent de se concentrer sur l'étape la plus importante : la préparation de leur dossier à présenter devant le jury. Ce découragement est d'autant plus fort qu'une période de deux mois est très longue pour quelqu'un qui recherche un emploi.

Le présent amendement a donc pour objectif d'encadrer les réponses de recevabilité dans un délai plus court, afin de ne pas décourager les candidats et de gagner du temps pour l'accomplissement des validations des acquis de l'expérience.

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