Je vous ai suggéré, l'autre soir, de reporter ce projet de loi parce que nous ne sommes pas en mesure de le mener à bien. C'est la première fois que nous nous intéressons à la formation, aux jeunes, aux moins jeunes, au plan de vie de chacun d'entre nous. Or nous n'avons plus d'État. Peut-être le problème vient-il de ce que nous élisons des présidents trop intelligents : il faudrait des présidents plus moyens, pragmatiques, pour reconstruire un État.