Au vu de nos débats, je pense qu'il faut distinguer deux plans.
Chaque fois avec l'intention louable de mettre l'accent sur des sujets valables tels que le bien-être au travail ou la lutte contre l'illettrisme, vous avez les uns et les autres la tentation de refaire des listes – c'est le premier plan. Or je le répète, avec tout le poids de mon expérience : de telles listes ne servent à rien ; elles ne changent pas les pratiques dans les entreprises. Il faut accepter que l'on ne peut pas administrer les entreprises, ni le dialogue social qui conduit à définir un plan de formation.
S'agissant de la codétermination, je rappelle que les ordonnances réformant le code du travail – vous n'avez pas tous voté les lois d'habilitation et de ratification correspondantes – prévoient, dans le cadre du conseil d'entreprise, une codétermination sur deux premiers sujets : la formation professionnelle et l'égalité entre les femmes et les hommes. Nous n'avons donc pas de désaccord philosophique à ce sujet.
En tout cas, j'ai l'impression que vous voulez introduire du sens à travers une liste administrative. Selon moi, ce n'est pas le bon lieu, car une telle liste ne changera pas la réalité et les pratiques des entreprises.