Dans le cadre d'activités professionnelles nécessitant l'utilisation de produits nocifs pour la santé du travailleur, il est du devoir de l'employeur de mettre en place des moyens d'information et de formation. Je pense notamment aux agriculteurs qui s'empoisonnent la vie, et le reconnaissent eux-mêmes, en utilisant des produits comme le glyphosate.
Néanmoins, cette obligation de l'employeur a été durablement affaiblie par la suppression des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, en septembre 2017, dans les ordonnances relatives au droit du travail. En outre, le maintien de l'autorisation d'utilisation de produits chimiques dont la dangerosité est avérée doit nous pousser à adopter une compensation minimale. Il s'agit d'une proposition de sagesse, en attendant que le Gouvernement accepte enfin d'interdire le glyphosate et les autres produits nocifs.
Nous devons former les travailleurs aux risques encourus et aux façons dont ils peuvent se protéger et protéger leurs collègues. Il y va de la sécurité et de la protection de la santé physique et mentale des travailleurs. En bref, c'est un amendement de bon sens.