Même avis.
Les E2C et les EPIDE sont des éléments importants de nos dispositifs pour les jeunes les plus éloignés du marché du travail. Ils préparent déjà à l'apprentissage, puisque 12 % des élèves des E2C et 8 % de ceux des EPIDE rejoignent cette voie. Dans le cadre du plan d'investissement dans les compétences – PIC – , j'ai réservé une somme importante pour les EPIDE et pour les E2C, afin d'augmenter la partie consacrée à la formation, parce que les jeunes n'ont souvent pas les prérequis pour aller en apprentissage.
Les classes préparatoires à l'apprentissage seront logées dans les CFA, mais nous assurerons la passerelle avec les E2C et les EPIDE, ces établissements permettant à de nombreux jeunes de se remettre dans une dynamique de projet pour l'avenir. Très rares sont ceux qui ont une qualification quand ils y entrent, d'où l'importance de permettre au plus grand nombre d'entre eux d'entrer en apprentissage s'ils le souhaitent. Nous n'avons pas besoin de loi pour cela, mais de crédits, que nous prendrons dans le PIC.