Comme nous l'avons expliqué, nous pensons que le débat, tel que la majorité a souhaité le mener, est allé dans le sens inverse de celui qu'il fallait suivre.
Nous nous sommes tout de même engagés en avançant des arguments, mais nous n'avons pas abouti. Au cours de la discussion, le périmètre et la signification du projet de loi organique – ce que ce texte aurait pu faire, ce qu'il aurait pu produire, l'utilité qu'il aurait pu avoir – ont paru se réduire encore. Le texte passe à côté de son objectif.
Pour autant, la discussion et les débats qui ont eu lieu, notamment grâce aux interventions des groupes minoritaires – quels que soient nos désaccords avec le groupe LR – ont mis en valeur des éléments instructifs. Je pense à l'intervention de M. Le Fur sinon sur les questions vestimentaires, du moins sur la CSG. Ces arguments appartiennent au débat parlementaire, quelles que soient les circonstances dans lesquelles il se déroule, et malgré les difficultés créées par la majorité : confusion et allers-retours incessants, qui n'ont pas permis de comprendre vraiment à quoi allait servir cette loi.
Sur la réserve parlementaire, nous aurons un débat à l'Assemblée lors du budget. Les difficultés pointées par nos collègues posent la question du financement de l'État, des collectivités, des associations, qu'il faut aborder de manière globale.
Par conséquent, nous aurons à nouveau ce débat, et nous continuerons de porter nos exigences en attaquant le pouvoir de l'argent et en rendant la parole au peuple.