Je suis quelque peu étonnée de ces amendements, qui ajoutent de la complexité. Dans les 1,3 million d'entreprises de France, l'employeur et le salariés doivent pouvoir discuter sans qu'on leur dise exactement quels sujets aborder, dans quel ordre. Comme je l'ai dit lors de la discussion sur les projets de loi d'habilitation et de ratification des ordonnances, il faut faire un peu confiance aux entreprises et aux salariés.
Bien évidemment, si aucun accord d'entreprise n'est trouvé, il faudra revenir à l'accord de branche. Mais, de grâce, faisons confiance au dialogue entre le salarié et l'employeur !
Je profite de cette intervention pour saluer les jeunes élèves présents dans les tribunes, que nous sommes ravis d'accueillir.