Des demandes d'extradition ont toujours été possibles, on était sur l'usage, il n'y avait pas de convention bipartite. Il y avait une espèce de vide juridique. Ces pays, qui étaient d'anciennes possessions des colonies anglaises, ont connu des indépendances plutôt brutales. L'aide des pays colonisateurs n'a pas été très importante dès le départ, il faut que nous les aidions. D'ailleurs cette convention a été acceptée par Sainte Lucie, mais proposée initialement par la France. Cela permet de régulariser une situation qui était une situation de fait. On rentre dans le droit partagé entre cette petite île, qui reste une plaque tournante, et notre pays.