Il faut souligner que de ce côté du monde, on regarde vraiment la France, et je pense que ma collègue, en accueillant l'ambassadeur de Bolivie, a dû le mesurer. Il y a un désir de France, une demande de renforcer les relations avec les étudiants. Le Chili est très preneur, il est présidé par un président francophone, qui est déjà venu dans notre assemblée. Et puis nous avons une histoire commune avec le Chili, notre entretien a commencé en parlant de Quilapayun et de la chanson « El pueblo unido (jamas sera vencido) » ... Le Chili a une reconnaissance envers la France, pour avoir accueilli pendant des périodes dures, un certain nombre de réfugiés politiques dans de bonnes conditions. Cela fait notre histoire commune, même si nous sommes éloignés. On porte quand même des valeurs et un message communs sur la démocratie et la liberté. Et c'est donc important qu'à cet endroit du monde, il y ait une présence française.