Il convient de mettre en place les conditions sociales pour que la population ait envie de s'intéresser aux informations qu'on lui fournit. C'est facile à dire et plus difficile à faire. Un travail est à mener avec des spécialistes des sciences humaines. Nous avons besoin de comprendre finement pourquoi les personnes appartenant aux cercles concentriques les plus serrés autour des centrales ne s'intéressent pas spécialement aux informations qu'on leur propose ni aux consignes que l'on passe. Nous avons besoin de comprendre d'abord pour ensuite mettre en place les conditions qui leur donnent envie de s'intéresser et dès lors être capables de réagir aussi calmement que possible en cas de catastrophe. C'est de cela qu'il s'agit si nous voulons que des réacteurs restent en activité, nous l'espérons, pas trop longtemps. En cas de difficulté entre-temps, il serait une bonne chose que les populations se soient préalablement intéressées au sujet.