Monsieur le ministre, quel diagnostic porte le gouvernement sur les acteurs de l'enseignement français à l'étranger ? Ce dernier est régulièrement salué pour sa qualité. En revanche, les réductions budgétaires dont il fait l'objet – à hauteur de 30 millions d'euros en 2017 – ne déclenchent pas le même enthousiasme. Quel degré de participation financière attendez-vous des parents d'élèves scolarisés dans les établissements français à l'étranger ? Au Liban, où je me trouvais récemment, les enseignants ont mené une grève à la suite de l'augmentation massive de cette participation. Considérez-vous que le modèle français est pertinent ou qu'il doit évoluer ?