Mes questions porteront essentiellement sur l'aide publique au développement. Monsieur le ministre, lors de l'examen de la mission Aide publique au développement à l'occasion du projet de loi de finances pour 2018, le groupe MODEM a appelé votre attention sur plusieurs points. Aujourd'hui, dans le cadre de ce nouvel exercice, nous souhaitons connaître l'avancée des pistes que nous avons proposées.
La première d'entre elles portait sur le rééquilibrage entre les prêts et les dons. En France, contrairement à ce qui prévaut dans les autres pays de l'OCDE, la part des prêts a fortement augmenté ces dix dernières années – même si nous en connaissons les raisons, notamment budgétaires. Nous vous avions suggéré, monsieur le ministre, de ne pas négliger les dons, qui doivent être considérés comme une opération d'investissement dans des projets structurants au profit de pays bénéficiaires et à long terme utiles à la France. Aujourd'hui, des premiers signes témoignent-ils d'un certain rééquilibrage ? Quelles sont les proportions actuelles ?
Une deuxième piste portait sur le rééquilibrage que nous appelions de nos voeux entre l'aide bilatérale et l'aide multilatérale. Où en sommes-nous aujourd'hui, et dans quelles proportions ?
Pour conclure, monsieur le ministre, l'augmentation de 6,9 % de la mission Aide publique au développement dans le budget 2018 constitue un premier pas que nous avons salué. Pour poursuivre cette trajectoire favorable, nous vous avons invité à une réflexion sur des financements plus innovants et plus hybrides, susceptibles d'accroître cette tendance. De nouvelles pistes se dessinent-elles en la matière ?