En 2016 a été créée une agence nationale de santé publique, Santé publique France, ayant vocation à regrouper divers opérateurs de l'État tels que l'Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) ou encore l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES). Ceci devait remédier à une situation de morcellement, engendrer des gains importants d'efficience et dégager des économies. La Cour des comptes en dresse un constat mitigé. Si certaines économies sont constatées en matière de personnel, les dépenses de fonctionnement de ce nouvel ensemble sont globalement en hausse. Quel bilan en tirez-vous, madame la ministre ? Quel est votre sentiment sur ce regroupement, qui devait contribuer à éviter un morcellement des compétences et des budgets, et partant un contrôle amoindri ?