Ce que nous faisons est un exercice de renforcement – et non pas d'affaiblissement – du Parlement. Je suis sûr que M. Chassaigne est d'accord. Le fait de mieux éclairer l'utilisation des crédits accordés par le passé et de mieux évaluer les politiques publiques permet de mieux préparer les budgets suivants.
Nous sommes dans notre rôle, même si l'exercice peut évidemment frustrer certains d'entre vous qui, semble-t-il, considèrent qu'ils n'ont pas assez la parole. Il est compliqué d'examiner 43 milliards d'euros de crédits en deux heures et demie mais les commissions – des finances et de la défense – sont là pour prolonger ce travail.