Monsieur le ministre d'État, je souhaiterais vous interroger sur la fragilité de la situation de nos forces de l'ordre en termes de ressources humaines et de recrutement. La Cour des comptes évoque la réduction de la durée des formations des gendarmes et des policiers, le coût supplémentaire annuel des dépenses de rémunération et l'organisation du temps de travail qui entraîne l'équivalent de 13 000 équivalents temps plein (ETP) en heures supplémentaires. J'ai bien intégré le fait que vous étiez en phase de recrutement – ce dont je vous félicite – et que la police nationale bénéficierait de 10 000 recrues supplémentaires d'ici à 2027. Cependant, je m'interroge en tant que député de la circonscription de Marseille où ont eu lieu des tirs à la kalachnikov. Étant donné les perspectives de recrutement et de coopération avec les polices municipales, quels sont les critères de répartition des forces de police sur le territoire national ? Réfléchissez-vous à une répartition qui tienne compte des perspectives de renfort de la police municipale pour faire en sorte que dans les quartiers difficiles, tels que ceux de Marseille, les forces de police soient plus en adéquation avec les besoins du territoire ?