Le rapport annuel de performances – appelons-le donc le « framboise budgétaire »... – fait apparaître une légère surconsommation des crédits consacrés à l'innovation, en particulier à la recherche agronomique, dont nous savons qu'il s'agit d'un enjeu essentiel pour l'avenir de notre agriculture. J'ai également noté que les programmes pluriannuels sont en croissance depuis 2015. Or, le Président de la République, lors d'un déplacement en Corse, à l'Institut national de la recherche agronomique, en février, a souhaité que tous les moyens soient mis en oeuvre pour promouvoir cette recherche. Quelle analyse faites-vous de la surconsommation des crédits de recherche en 2017 ? Quelles perspectives envisagez-vous pour l'avenir ? Comment pensez-vous évaluer la performance de l'utilisation des crédits alloués à la recherche fondamentale ?