L'article 11 est majeur dans le sens où il facilite l'ouverture des centres de formation d'apprentis, multipliant ainsi le nombre de places offertes.
Par ailleurs, les missions et obligations des CFA y sont détaillées : assister les postulants à l'apprentissage dans la recherche d'un employeur, accompagner les apprentis en rupture de contrat et leur apporter un accompagnement aussi pour prévenir ou résoudre les difficultés d'ordre social et matériel.
Cette mission d'accompagnement est à notre sens d'importance capitale, notamment pour les apprentis les plus fragiles : ceux qui résident dans les quartiers prioritaires de la ville, ceux qui sont en situation de handicap et les mineurs isolés ou maîtrisant mal la langue française.
Dans cette mission, le rôle du maître d'apprentissage, qui accompagne le jeune lorsqu'il est en entreprise, est également déterminant, même s'il n'est peut-être pas assez précisé dans le projet de loi.
Par ailleurs, la suppression du corps de fonctionnaires assurant l'inspection de l'apprentissage nous interpelle : en effet, en plus de contrôler les centres, ce corps exerce une véritable mission d'accompagnement des CFA. Il faudra donc, demain, que l'encadrement pédagogique de ces mêmes centres soit réellement garanti. Nous aimerions, madame la ministre, vous entendre sur ce point.