Monsieur le président, madame le garde des sceaux, chers collègues, si plusieurs articles de cette loi de confiance méritent que l'on s'interroge, que je m'interroge sur leur pertinence, voire sur leur légitimité, c'est évidemment sur l'article 1er de la loi ordinaire que je voudrais revenir puisque les non-inscrits n'ont pas eu la parole ce matin.
Cet article 1er est, je pèse mes mots, un véritable attentat, un véritable crime, une véritable forfaiture à l'égard de la liberté d'expression.