Je répète qu'une convention vient d'être signée pour allouer 200 millions d'euros du plan d'investissement dans les compétences à l'IAE. Je pense donc que les besoins sont largement satisfaits.
Les uns et les autres renvoient la responsabilité de la situation actuelle à l'État. Mais il y a deux problèmes : d'une part, depuis des années, les salariés en contrat d'insertion dans les structures de l'IAE ne sont pas demandeurs d'emploi, si bien que l'on ne peut pas utiliser les fonds des demandeurs d'emploi pour les former ; d'autre part, les OPCA les refusent en disant qu'ils ne sont pas de vrais salariés. Je voudrais mettre tout le monde face à ses responsabilités : le sujet n'est pas de se comporter selon la méthode de l'article 40 vis-à-vis de l'État, mais de faire en sorte que tout le monde monte à bord. Les salariés en insertion sont des salariés, titulaires d'un contrat particulier destinés à leur permettre de prendre un tremplin vers l'emploi non aidé. Il est normal qu'il y ait des aides aux postes, mais il ne faut pas non plus que chacun se renvoie la balle. L'État prend ses responsabilités, alloue à ces formations 200 millions d'euros du plan d'investissement dans les compétences, ce qui n'a jamais été fait. Chacun doit balayer devant sa porte.