Si j'ai demandé à Jean Arthuis de rédiger un rapport sur le dispositif Erasmus Pro, c'est bien pour résoudre le problème sur lequel nous butons. Seuls 6 800 apprentis en bénéficieront chaque année. Les verrous sont nombreux. Vous avez bien voulu, mesdames, messieurs les députés, en adoptant la loi du 29 mars 2018 ratifiant diverses ordonnances prises sur le dialogue social, régler le problème le plus urgent en modifiant le droit du travail. Le présent projet de loi comporte plusieurs dispositions sur ce sujet. Il faut les voter car nous devons résoudre le problème. Au demeurant, les règles européennes sont en cours d'évolution. Nous avons réussi, grâce à l'influence de la France, à augmenter le montant de l'enveloppe consacrée à Erasmus pro, lequel nécessite également des financements européens. Dresser un bilan six mois après promulgation de la présente loi, c'est trop tôt. Nous aurons l'occasion d'évoquer à nouveau le dispositif Erasmus Pro. Nous avons le même but : le développer massivement.