Car il faut réguler, et nous vous proposons bel et bien est un système d'ensemble régulé. Il ne s'agit pas de laisser n'importe qui faire n'importe quoi. Nous faisons le pari que des jeunes veulent aller en apprentissage et que des entreprises sont prêtes à les accueillir. Chaque fois qu'elles en sont empêchées, il faut lever les blocages, tout en contrôlant la qualité. En empêchant des acteurs de s'investir dans la formation des jeunes, on ne contribue pas à l'intérêt général.
L'intérêt général, c'est que nos entreprises trouvent des compétences, que les jeunes trouvent un avenir et que les autres éléments du système – dont nous sommes – soient au service de ce mouvement, en régulant la qualité et en contrôlant, mais pas en empêchant le développement. Tel doit être le sens du rôle de la région ; il est très important, mais chacun doit s'en tenir à sa fonction.
Je citais hier les propos tenus avant-hier devant 400 personnes au forum de l'apprentissage par Xavier Bertrand, qui a été ministre du travail et connaît donc assez bien le sujet – même si d'autres régions le connaissent bien aussi. Il disait en substance : « Je sais qu'on perd des compétences. D'habitude, on râle. Là, je ne râle pas, parce que je sais qu'avec ça, on va faire plus d'apprentis. C'est mieux pour les jeunes, c'est mieux pour les apprentissages. » Faites donc aussi confiance à quelqu'un qui est prêt à s'engager.