Je persiste à penser que c'est une erreur. La même chose a été faite dans le secteur de la santé en figeant les fonds d'intervention régionale. La région des Hauts-de-France rencontre des problèmes sanitaires dramatiques mais, compte tenu de ces règles ahurissantes, elle dispose maintenant de beaucoup moins de crédits qu'ailleurs. L'Académie de médecine vient d'ailleurs de faire une déclaration sur la situation sanitaire catastrophique de la région.
En l'occurrence, ce sera la même chose : on fige la répartition entre les régions sans même savoir ce que seront les besoins ultérieurs, la répartition étant calculée au pourcentage à partir des exercices 2017, 2018 et 2019. Ad vitam aeternam, les régions auront le même, quel que soit leur développement économique et leur dynamisme.